Semaine des victimes 2023 - Programme des événements virtuels

Lundi 15 mai 2023

13h00 à 15h30 (HAE)

Lancement officiel et cérémonie d’ouverture

Mot d’ouverture

Moment de reflexion

Présentation des prix d’excellence

Discours principal

L'intersectionnalité des traumatismes et la collaboration intersectionnelle pour faire face aux événements traumatisants (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Ces dernières années ont été marquées par un certain nombre d'événements traumatiques marquants, notamment la pandémie de COVID-19, la découverte des 215 enfants enterrés sur le site de l'ancien pensionnat de Kamloops, les tueries ciblées dans les boîtes de nuit 2SLGBTQI+ de Colorado Springs et d'Orlando, l'adoption récente de lois et de politiques aux États-Unis qui ont restreint les discussions sur la race et le genre dans les écoles et qui ont limité ou éliminé les soins d’affirmation du genre pour les jeunes, les discours de plus en plus extrémistes au Canada qui indiquent un intérêt pour l'adoption de politiques et de législations similaires ici, et bien d'autres encore. Tous ces événements sont traumatisants, mais ils n'ont pas le même impact sur toutes les communautés. Les communautés vivent ces traumatismes différemment en fonction de leur histoire, de leur position et de leur situation sociale. Les communautés qui ont subi des violences et des discriminations systémiques, en particulier les violences et les discriminations systémiques qui se reflètent directement dans ces événements, sont affectées de manière disparate par ces derniers. Dans les cas de violence fondée sur le sexe, le traumatisme des abus peut davantage amplifier la discrimination systémique subie par les nombreux survivants, ainsi que l'impact négatif d'événements traumatiques à l’échelle globale. Une partie importante de la réponse aux événements traumatiques consiste à comprendre et à traiter leur impact disparate et à trouver des moyens de soutenir efficacement les communautés qui sont touchées par ces événements. Ce panel réunira des praticiens qui s'identifient comme membres de trois communautés qui ont été touchées de manière disproportionnée et/ou disparate par la violence fondée sur le sexe - les communautés autochtones, les communautés 2SLGBTQI+ et les communautés de nouveaux arrivants, d'immigrants et de réfugiés - pour discuter de l'intersectionnalité des traumatismes et de la manière dont nous pouvons collaborer pour soutenir les communautés qui ont vécu des événements traumatisants en utilisant une lentille intersectionnelle.

Ce panel abordera les sujets suivants : (1) les différents événements qui sont vécus comme des chocs par différentes communautés, (2) les traumatismes qui sont vécus de manière disparate par différentes communautés, (3) comment les communautés peuvent travailler en collaboration pour se soutenir mutuellement lors d'événements traumatiques, et (4) comment le secteur de la violence fondée sur le sexe peut mieux aborder l'impact disparate des traumatismes et mieux soutenir les survivants de diverses communautés au milieu d'événements traumatisants. Le panel comprendra une brève présentation par chaque praticien sur les traumatismes et les événements traumatisants dans leurs communautés, suivie d'une conversation ouverte entre les praticiens sur la façon dont les diverses communautés peuvent se soutenir mutuellement lors d'événements traumatisants. La séance s'achèvera par une intervention des panélistes qui répondront aux questions du public sur la manière de collaborer et d'aborder les événements traumatiques de manière intersectionnelle.

Miranda Pilipchuk

Miranda Pilipchuk, Ph.D. (elle)
Coordinatrice de recherche et d'évaluation
Conseil des refuges pour femmes de l'Alberta
Edmonton, Alberta

Miranda est une chercheuse et une activiste spécialisée dans la violence fondée sur le sexe, avec des spécialisations en théorie féministe intersectionnelle, en théorie décoloniale, en théorie critique de la race, en théorie juridique et en recherche communautaire. Elle se passionne pour les recherches axées sur les survivants et tenant compte des traumatismes, qui valorisent les voix et les perspectives des survivants de la violence sexiste, qui parlent des intersections de la violence subie par les survivants et qui cherchent à démanteler toutes les formes d'oppression. Miranda est actuellement coordinatrice de la recherche et de l'évaluation à l'Alberta Council of Women's Shelters, où elle travaille avec les refuges pour victimes de violence domestique et les survivants pour élaborer des programmes de recherche qui changent la culture et qui permettent de comprendre et de mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

Kristy Harcourt

Kristy Harcourt (elle)
Travailleuse sociale en pratique clinique
Ignite Counselling and Wellness Services
Edmonton, Alberta

Kristy est une travailleuse sociale en pratique clinique basée à Edmonton, axée sur les communautés 2SLGBTQI+, et une enseignante universitaire en travail social et en études du genre. Elle est la facilitatrice d'une communauté de pratique albertaine axée sur l'inclusion des 2SLGBTQI+ dans le secteur de la violence domestique et d'autres services genrés, en partenariat avec l'Alberta Council of Women's Shelters (Conseil albertain des refuges pour femmes). Son travail se concentre sur le renforcement des communautés 2SLGBTQI+, la justice pour les personnes handicapées et la lutte contre les préjugés et la stigmatisation qui ciblent les corps et les identités marginalisés.

Leigh Sheldon

Leigh Sheldon (elle)
Psychologue agréée
Services psychologiques autochtones
Edmonton, Alberta

Leigh est originaire de la Première nation de Swan River et est psychologue agréée. Elle dirige Leigh's Counselling Services depuis 2018 et a servi des clients dans toute l'Alberta. Elle a fondé Aboriginal Psychological Services en 2017, qui s'appelle maintenant Indigenous Psychological Services. Leigh se spécialise dans la prestation de services psychologiques pour les peuples autochtones et la décolonisation. Elle a fait des recherches sur les impacts de la colonisation, les influences historiques qui ont un impact sur les clients, le racisme et l'oppression systématiques, les techniques tenant compte des traumatismes qui honorent les approches de la roue de médecine, et l'intégration des techniques culturelles dans un cadre clinique. Elle respecte l'approche des deux yeux lorsqu'il s'agit de gérer un cabinet et de travailler avec les clients.

Zeljka Udovicic

Zeljka Udovicic (elle)
Travailleuse en bien-être à l'école familiale
Division scolaire de Chinook's Edge
Innisfail, Alberta

Zeljka est arrivée au Canada en tant que réfugiée il y a 20 ans, en provenance de Serbie. Zeljka est née en Croatie, mais en raison de la guerre en ex-Yougoslavie, elle a vécu en Serbie pendant 11 ans. Zeljka a toujours été passionnée par l'aide aux personnes et par la profession de travailleur social. Zeljka travaille en tant que travailleuse du bien-être familial à la Chinook's Edge School Division. En 2019, Zeljka a fondé une association humanitaire en Serbie dans l'école secondaire qu'elle a fréquentée pendant ses années de réfugiée, en hommage au professeur qui l'a soutenue pendant cette période. Zeljka est impliquée dans plusieurs associations locales et internationales.

Mardi 16 mai 2023

11h00 à 12h30 (HAE)

ATELIER 1

Planification de la sécurité pour les victimes âgées (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Le groupe de Prévention de la maltraitance envers les aînés Ontario est financé par le gouvernement de l'Ontario, par l'intermédiaire du Ministère des Services aux aînés et de l'accessibilité, et a pour mission de soutenir la mise en œuvre de la stratégie ontarienne de lutte contre les abus envers les personnes âgées. L'une des principales priorités est d'offrir une formation adaptée et multisectorielle, qui renforce la capacité des professionnels de service interagissant régulièrement avec les personnes âgées, à reconnaître et à répondre efficacement lorsqu'ils soutiennent des aînés vulnérables qui subissent ou risquent de subir des abus. Cet atelier fournira aux participants les connaissances indispensables à l'élaboration d'un plan de sécurité pour les aînés victimes de violence ou de maltraitance. Qu'il s'agisse d'une femme ou d'un homme âgé, le kit de planification de la sécurité fournit des informations importantes pour aider les prestataires de services à mieux comprendre la dynamique familiale et les situations de violence entre partenaires. En outre, des suggestions et des stratégies visant à protéger les personnes âgées à risque ou en danger imminent sont examinées sous l'angle du maintien de la sécurité de l'individu. La boîte à outils de planification de la sécurité répond aux questions typiques que se posent de nombreuses personnes âgées, telles que "Ma relation est-elle malsaine ?", "Que puis-je faire ?" et "Qui peut m'aider ?".

À l'issue de cet atelier, les participants seront mieux informés sur les points suivants : faits et statistiques clés sur les abus et la violence à un âge avancé ; conseils pour reconnaître les signes avant-coureurs de relations malsaines ou de partenaires violents ; mesures à prendre par une personne âgée ; éléments à prendre en compte lors de l'élaboration d'un plan de sécurité ; sécurité personnelle, y compris l'élaboration d'un plan de sécurité personnalisé ; et considérations particulières à prendre en compte lorsque l'on envisage de quitter une situation de violence.

Raeann Rideout

Raeann Rideout (elle)
Directrice des partenariats stratégiques
Prévention de la maltraitance envers les aînés Ontario
Toronto, Ontario

Au cours des 20 dernières années, Raeann a travaillé avec des intervenants communautaires, des personnes âgées, des soignants et des fournisseurs de services afin d'aborder les questions liées à la maltraitance des personnes âgées. Elle possède des compétences approfondies en matière de formation, de présentation aux prestataires de services de première ligne, d'organisation de séances éducatives de sensibilisation du public et de facilitation d'initiatives de collaboration entre les organisations communautaires afin de renforcer les capacités de réponse et d'intervention lorsque des personnes âgées sont à risque ou victimes de maltraitance. Raeann a été formatrice et a publié des articles de recherche sur les complexités de la maltraitance des personnes âgées. Raeann a été coprésidente et directrice du Réseau canadien pour la prévention des mauvais traitements envers les aînés pendant plus de 8 ans.

Laura Proctor

Laura Proctor (elle)
Conseillère en prévention
Prévention de la maltraitance envers les aînés Ontario
Toronto, Ontario

Avec plus de 20 ans d'expérience dans le domaine de la maltraitance des aînés et des services aux victimes, Laura possède une solide expérience dans la conduite d'interventions de première ligne en cas de crise, en collaboration avec les services de police. Elle connaît bien les réponses, le soutien et l'orientation des victimes d'actes criminels en fonction des traumatismes, ainsi que les efforts continus de défense des droits dans le secteur. Elle utilise son expertise de première ligne pour assurer le leadership dans le secteur à but non lucratif. Laura dispense actuellement une formation provinciale sur la maltraitance des aînés aux professionnels des services, ainsi que des forums de sensibilisation du public. Laura soutient les consultations en cours sur les cas complexes de maltraitance des aînés et croit fermement aux droits de tous et les promeut.

13h00 à 14h30 (HAE)

ATELIER 2

Suivi judiciaire pour les victimes d'actes criminels dans le Nord (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Un projet de collaboration a été entrepris par le Comité de justice d'Inuvik en 2021-2022, dans le cadre duquel la création d'une brochure et d'un manuel sur la prise en charge des victimes par les tribunaux a été achevée. Ce projet était nécessaire, car il n'existait aucune ressource pour aider les victimes à faire face aux conséquences de leurs affaires criminelles. Trop souvent, les victimes se sentent à nouveau victimisées ou traumatisées après la clôture de leur affaire. Elles expriment souvent le sentiment que tout cela n'a servi à rien si l'affaire se termine par un non-lieu, un sursis, un retrait ou un acquittement. Les victimes peuvent avoir l'impression qu'on leur reproche de ne pas avoir fait un travail suffisant ou de ne pas avoir une mémoire claire, ce qui se traduit par le sentiment qu'on ne les croit pas ou qu'elles ne sont pas crédibles. Cela se développe souvent par un sentiment de silence, d'isolement, de solitude, ou même suicidaire, qui décourage les victimes de parler d'autres incidents à l'avenir.

Les brochures et le manuel de suivi judiciaire ont pour but de fournir aux services d'aide aux victimes une ressource permettant de combler les lacunes en matière d'information pour les personnes confrontées à cette expérience commune. Les intervenants auprès des victimes ont constaté un manque total de ressources sur la prise en charge après le procès, étant souvent les seuls à devoir gérer des clients confus, en colère et contrariés par les résultats de la procédure judiciaire. Les personnes qui ont participé à l'élaboration de ces ressources se trouvaient principalement dans des communautés éloignées, arctiques et en grande partie autochtones, de sorte que l'approche adoptée pour informer les ressources était fondée sur le Nord, sur les traumatismes et sur la culture.

Cet exposé présentera les brochures et le manuel sur la prise en charge post-traumatique par le tribunal et abordera l'élaboration des documents, le contexte, le processus, le contenu, les concepts de base, l'examen des sections du manuel et la manière dont les brochures doivent être utilisées en combinaison avec le manuel dans le cadre du travail avec les clients. Un coordinateur des témoins de la Couronne parlera de l'importance de préparer les clients à des résultats réalistes et à toutes les possibilités potentielles afin qu'ils soient mieux préparés à traiter les résultats lorsqu'ils se produisent. En outre, une discussion sur l'attention particulière nécessaire pour travailler avec les enfants victimes sera abordée. Ce projet est la preuve du pouvoir de la collaboration, qui permet de travailler ensemble pour obtenir les meilleurs résultats possibles pour les victimes que nous servons, et de mettre en place des ressources qui comblent les lacunes identifiées. Ce projet est la démonstration que lorsque rien n'existe, nous le créons ensemble.

Eva Kratochvil

Eva Kratochvil (elle)
Coordinatrice des services aux victimes
Comité de justice d'Inuvik
Inuvik, Territoires du Nord-Ouest

Eva est coordinatrice des services aux victimes à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, depuis trois ans. Elle a dirigé le projet de brochure et de manuel de suivi judiciaire et se passionne pour la recherche d'approches autonomisantes pour travailler avec les clients. Eva est convaincue que chacun a la capacité de réaliser son potentiel et que la victimisation ne définit pas l'individu - la résilience et la capacité de bien vivre sa vie constituent la meilleure des revanches. Avant de travailler dans le Nord, Eva a passé 23 ans à travailler en première ligne dans des refuges pour victimes de violence domestique. Elle pense que cette expérience l'a préparée au travail difficile qu'elle accomplit aujourd'hui.

Vivian Kingo Hansen

Vivian Kingo Hansen (elle)
Coordinatrice du programme des témoins de la Couronne
Service des poursuites pénales du Canada
Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest

Vivian travaille actuellement pour le Service des poursuites pénales du Canada en tant que coordonnatrice du programme des témoins de la Couronne. Elle surveille, analyse, consulte et donne des conseils sur le programme des CTC (coordonnateurs des témoins de la Couronne). Les CTC sont un groupe d'environ 20 personnes qui travaillent dans les trois territoires du Nord. Les CTC ont pour mission de partager des informations et de soutenir les victimes tout au long de la procédure judiciaire, depuis l'inculpation jusqu'à l'achèvement du dossier. Vivian fait actuellement beaucoup de travail de première ligne pour les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, car ces deux régions manquent de personnel et ont besoin d'aide pour les victimes et le circuit judiciaire.

Mercredi 17 mai 2023

11h00 à 12h30 (HAE)

ATELIER 3

Innover au bénéfice des personnes victimes

Cet atelier présentera des nouveautés récemment déployées au sein du Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), toutes développées pour répondre encore plus adéquatement aux besoins des personnes victimes d'actes criminels. L’atelier se ferait donc en trois parties.

D'abord, il présentera le rôle des nouveaux intervenant.es sociojudiciaires de liaison qui sont au cœur de l'implantation des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et violence conjugale au Québec. L'accompagnement offert aux personnes victimes au sein de ce tribunal sera aussi mis de l’avant afin que l'auditoire puisse bien saisir son utilité.

La deuxième partie de l’atelier vise à mettre en lumière les nouveaux Programmes de soutien au témoignage pour témoins mineurs et autre contexte de vulnérabilité. Ces programmes visent à offrir une préparation au témoignage à la Cour adaptée aux besoins des témoins vulnérables afin de minimiser le stress vécu et favoriser un témoignage de qualité. Ainsi, le Programme témoin enfant, le Programme pour témoins en violence conjugale et violence sexuelle de même que celui pour témoins autochtones seront présentés.

Finalement, l’atelier exposera le travail accompli par la nouvelle Équipe dédiée d’intervention en exploitation sexuelle du Réseau des CAVAC. Cette équipe travaille en étroite collaboration avec les unités de lutte contre le proxénétisme des corps policiers. Elle est composée de cinq intervenant.es dans cinq régions différentes ainsi qu’un coordonnateur provincial. L’équipe a une grande connaissance de la problématique et une expertise pointue en la matière, ce qui leur permet d’offrir un service adapté aux besoins de cette clientèle de partout en province. Le mandat de l’équipe, ses services et les spécificités du cadre d'intervention seront ainsi exposés.

Kathleen Dufour

Kathleen Dufour (elle)
Directrice générale
Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de l’Outaouais
Gatineau, Québec

Kathleen est travailleuse sociale et directrice générale du CAVAC de l'Outaouais depuis 2001. Elle est titulaire d'un baccalauréat de l'Université Laval et travaille avec les victimes d'actes criminels depuis 1997. En tant que directrice du CAVAC, elle administre notamment le Service de liaison et d'intervention sociale à la Cour criminelle pour les victimes de violence conjugale et d'agression sexuelle. De même, Kathleen œuvre actuellement dans l’implantation du Programme témoin enfant et ses adaptations à d’autres témoins en contexte de vulnérabilité au sein du Réseau des CAVAC du Québec et soutient des partenaires français pour l’implantation de ces programmes en France.

Sophie Bergeron

Sophie Bergeron (elle)
Coordonnatrice à l'implantation du tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et violence conjugale
Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)
Drummondville, Québec

Sophie est diplômée de l'École de criminologie de l'Université de Montréal depuis 1999. Elle s'est rapidement spécialisée en victimologie, après avoir travaillé quelques années auprès des femmes contrevenantes. Membre de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec, elle a été directrice générale du CAVAC Centre-du-Québec de 2003 à 2022. Femme d'action et de passion, elle s'implique depuis 20 ans dans toutes les initiatives et projets visant à soutenir les personnes victimes, leurs proches et les témoins d'actes criminels dans leur processus de rétablissement. Depuis l'automne 2022, elle est coordonnatrice à l’implantation du Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et violence conjugale pour le Réseau CAVAC.

Marc-André Bonneau

Marc-André Bonneau (il)
Coordonnateur provincial de l’Équipe dédiée d’intervention en exploitation sexuelle
Réseau des Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)
Montréal, Québec

Marc-André est titulaire d'un baccalauréat en criminologie de l'Université de Montréal et termine actuellement sa maîtrise sur l'expérience des proches de victimes d'exploitation sexuelle. Marc-André s'est joint à l'équipe du CAVAC à Montréal en tant qu'intervenant dans les services d'intervention et de référence de la police, puis à l'équipe de la Cour municipale. Parallèlement, il a animé le premier groupe de soutien pour les proches de victimes d'exploitation sexuelle au CAVAC de Montréal. Marc-André est maintenant coordonnateur provincial de l'Équipe d'intervention en exploitation sexuelle du CAVAC, où il développe, déploie et coordonne une équipe provinciale spécialisée en exploitation sexuelle.

13h00 à 14h30 (HAE)

ATELIER 4

La violence fondée sur le sexe vue par une survivante sud-asiatique (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Cet atelier mettra en lumière l'expérience des survivants de la violence fondée sur le sexe dans la communauté sud-asiatique lorsqu'ils naviguent dans le système de justice pénale et le processus de conseil. En s'appuyant sur la recherche communautaire et interne, cet atelier présentera l'intersection entre les normes culturelles et la violence domestique, y compris des variables telles que le traumatisme intergénérationnel, la hiérarchie patriarcale et les normes sexospécifiques. L'objectif est de fournir des solutions pour donner aux survivants les moyens d'agir d'une manière culturellement compétente. Enfin, cet atelier abordera également l'impact du COVID-19 sur les victimes sud-asiatiques, fournira des ressources et expliquera les services des Punjabi Community Health Services de Calgary pour de futures opportunités de collaboration.

Tania Bhullar

Tania Bhullar (elle)
Conseillère en santé mentale
Services de santé de la communauté punjabi de Calgary
Calgary, Alberta

Tania est titulaire d'une maîtrise en psychologie de l'Université de Calgary. Au cours des huit dernières années, elle a travaillé à l'élaboration de programmes et de services pour la communauté sud-asiatique et a fourni des conseils en matière de santé mentale, de toxicomanie et d'amélioration de la situation familiale, y compris en matière de violence domestique, à la communauté sud-asiatique. Ayant vécu et travaillé une partie de sa vie dans différentes régions de l'Inde et du Canada, elle a acquis une perspective unique des différentes nuances culturelles qui ont un impact sur notre bien-être mental. Ses expériences l'ont amenée à travailler avec des personnes et des familles de la communauté sud-asiatique et à défendre leurs intérêts.

Arunie Saldhi

Arunie Saldhi (elle)
Psychologue provisoire agréée
Services de santé de la communauté punjabi de Calgary
Calgary, Alberta

Arunie est une psychologue provisoire agréée. Son approche du counseling est holistique, cognitive, centrée sur le client et fondée sur des données probantes. Au cours des dernières années, Arunie a travaillé avec des nouveaux arrivants et des immigrants, en se concentrant sur des domaines tels que l'amélioration de la famille, la parentalité, la toxicomanie et la santé mentale. Avant de travailler avec la population immigrée, Arunie a travaillé dans le domaine de la finance et de la technologie, et a plaidé en faveur du soutien à la santé mentale sur le lieu de travail. Arunie propose des services de conseil en anglais, en hindi et en ourdou.

Jeudi 18 mai 2023

11h00 à 12h30 (HAE)

ATELIER 5

Collaborer pour mieux accompagner les femmes victimes de violence conjugale ayant un traumatisme crânio-cérébral (TCC)

Des travaux récents dans le domaine de la violence conjugale (VC) nous permettent de constater que les victimes sont à haut risque de subir des traumatismes crânio-cérébraux (TCC). Cette problématique est sous-documentée au Québec, et les enjeux qui la sous-tendent sont nombreux, autant au niveau individuel (pour les femmes et les intervenantes qui les accompagnent) qu’en termes de barrières institutionnelles.

C’est dans ce contexte qu’une journée d’études interdisciplinaires a été organisée avec la participation de praticiens en droit, ergothérapie et travail social/sexologie consacrée à l’analyse des interactions entre la VC et les TCC. Une soixantaine d’intervenant.es des différents milieux de pratique se sont réunis sous la forme d’un Word Café en présentiel et virtuel pour (1) discuter des enjeux vécus selon leur lunette professionnelle, (2) élaborer des pistes de solutions et (3) faire du réseautage afin d’améliorer la trajectoire de recours d’aide des femmes dans cette situation.

L’atelier portera sur cette démarche collaborative, considérée avoir été un grand succès et présentera les retombées. Ces différents regards gravitant autour des femmes victimes de VC souffrant d’un TCC peuvent avoir des impacts importants dans l’accompagnement des victimes d’actes criminels qui ont recours à différents types d’aides, par exemple les maisons d’hébergement et les tribunaux. Cet atelier permettra aux victimes de TCC ainsi qu’aux professionnels de la justice pénale de mettre en lumière cette réalité méconnue et les effets directs qu'elle peut avoir sur le parcours judiciaire des victimes de VC. En discutant des points d'intersection du TCC, de la VC et du droit, l’atelier offrira des pistes de réflexions quant aux adaptations qui pourraient être amenées au système de justice afin d'améliorer l'expérience des victimes et mettra l'accent sur l'importance de la collaboration dans la prise en charge de cette problématique.

Hayfa Ben Miloud

Hayfa Ben Miloud (elle)
Coordonnatrice, Innovation, Recherche et Formation
L'Alliance des Maisons d'Hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale
Montréal, Québec

Hayfa, titulaire d’un double diplôme en psychologie et en gestion de projets, dispose d’une expérience internationale de plus de 10 ans dans la défense des droits des personnes vulnérables. Elle a géré des projets auprès des femmes victimes de violence conjugale et de leurs enfants en vue de leur autonomisation et insertion socioprofessionnelle. Elle a occupé des postes de nature transversale, ce qui lui a permis d’avoir une compréhension rapide des enjeux sociopolitiques des problématiques gérées. Depuis octobre 2021, elle a rejoint l’équipe de l’alliance et occupe le poste de coordonnatrice du volet Innovation, Recherche et Formation.

Amélie Lamontagne

Amélie Lamontagne (elle)
Candidate au doctorat en droit
L'Alliance des Maisons d'Hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale
Montréal, Québec

Amélie est candidate au doctorat en droit à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), poursuivant des recherches sur les lois criminelles encadrant la violence conjugale. Graduée à la maîtrise en criminologie de l’UQAM suivant un projet traitant de l’histoire de la lutte contre les violences sexuelles au Québec, elle a travaillé comme intervenante spécialisée en violence conjugale ainsi qu’en Écosse avec une équipe d’aide à la cour pour femmes victimes de violence conjugale. Elle est membre du Réseau québécois en études féministes et de l’Institut de recherches et d’études féministes et travaille présentement sur un projet partenarial avec l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape.

13h00 à 14h30 (HAE)

ATELIER 6

Les services intégrés en abus et maltraitance, un modèle unique au Québec

En opération depuis août 2018, les Services intégrés en abus et maltraitance (SIAM) est un centre d’expertise de l’Entente multisectorielle qui couvre les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Le SIAM offre des services adaptés aux besoins des enfants âgés entre 0 et 17 ans victimes de maltraitance (abus physique, abus sexuel et négligence grave) et de leur famille. Ainsi, ils reçoivent, sous un même toit, l’aide d’une équipe multidisciplinaire. L’approche collaborative du SIAM est axée sur la complémentarité des expertises médicales, psychosociales, sociojudiciaires et policières. Le SIAM assure également la prise en charge des victimes mineures d’exploitation sexuelle.

Tous les partenaires institutionnels et communautaires sont engagés dans la mission de placer l'enfant au cœur des services, ce qui fait une réelle différence dans la prise en charge des enfants victimes d’abus et de maltraitance et leur famille. L'intérêt de l'enfant prime et les interventions du SIAM visent à ne pas le revictimiser.

Le SIAM se démarque particulièrement par le développement d’une banque de données dénominalisées unique au Québec de la trajectoire de services prodigués aux enfants au SIAM, tant à des fins de recherche qu’à des fins d’évaluation clinique de la qualité et des effets à moyen et long terme de nos services. Suite à cet atelier, les participants seront en mesure de mieux comprendre la trajectoire sociojudiciaire des enfants qui sont victimes de maltraitance ainsi que l’ensemble de l’offre de services multidisciplinaire qu’est le SIAM.

Ingrid Pruneau

Ingrid Pruneau (elle)
Agente de liaison
Services intégrés en abus et maltraitance (SIAM)
Québec, Québec

Ingrid Pruneau est l’agente de liaison du SIAM depuis 2019. Elle a travaillé plus de 10 ans pour la Direction de la protection de la jeunesse à l’accueil, évaluation, orientation. Elle détient une maîtrise en travail social de l’Université Laval.

Paule Vachon

Paule Vachon (elle)
Coordonnatrice
Services intégrés en abus et maltraitance (SIAM)
Québec, Québec

Paule Vachon est la coordonnatrice du SIAM, les Services intégrés en abus et maltraitance depuis 2019. Dans le passé elle a travaillé pendant 25 ans pour la Direction de la protection de la jeunesse où elle y a exercé divers postes de gestion pendant 13 ans. Elle détient une maîtrise en gestion des organisations de l’Université Laval.

Vendredi 19 mai 2023

11h00 à 12h30 (HAE)

ATELIER 7

Travailler ensemble - Prestation de services intégrés - De grands modèles pour l'élimination des silos et le travail centré sur le client (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en œuvre deux types de modèles de prestation de services intégrés - la prestation de services intégrés (DSI) et la réponse communautaire coordonnée à la violence à haut risque, à haut danger et à la violence domestique et entre partenaires intimes (RCC). Le modèle ISD intègre les services autour d'une approche centrée sur l'enfant, l'adolescent et utilise une approche centrée sur la famille. Cette façon de travailler ensemble a permis aux ministères, aux écoles, aux organismes communautaires et aux prestataires de services de collaborer afin de fournir les meilleurs services possibles à nos enfants et à nos jeunes. Le modèle RCC, qui a été mis à l'essai dans deux sites du Nouveau-Brunswick pendant une période de 18 mois, a permis d'apprendre ce qui fonctionne bien, ce qui ne fonctionne pas et ce qui doit être adapté pour que le RCC atteigne les objectifs fixés. Au cours de l'hiver 2023, le modèle de RCC a été mis en œuvre à l'échelle de la province ; toutes les personnes vivant dans des situations de risque élevé et dangereux de violence domestique et de violence entre partenaires intimes méritent d'avoir accès à ce modèle multipartenaires, intégré et collaboratif.

Cet atelier traitera de l'importance des modèles de services intégrés, comme l'illustrent les deux modèles lancés au Nouveau-Brunswick, et de la façon dont les équipes intégrées soutiennent mieux les victimes d'actes criminels et les jeunes. Au cours de cet atelier, les responsables provinciaux du programme expliqueront comment ce travail a permis d'améliorer la sécurité des jeunes et des cas de violence domestique et de violence entre partenaires intimes à haut risque, ainsi que les meilleures pratiques pour les autres juridictions intéressées par ces modèles de prestation de services.

Diedre Smith

Diedre Smith (elle)
Conseillère de programme
Justice et sécurité publique - Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Diedre est conseillère en programmes au sein du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Elle travaille sur les soins tenant compte des traumatismes, la violence sexiste, la justice réparatrice, les services aux victimes, la diversité et l'inclusion, et la création de communautés sûres et accueillantes. Avant de rejoindre le gouvernement, elle a enseigné à l'étranger, en Corée, et a également été gestionnaire de soutien aux programmes à SIDA Nouveau-Brunswick, travaillant avec les personnes vivant avec le VIH/sida en tant qu'avocate et créant des systèmes de soutien communautaire dans les communautés rurales et urbaines. Elle est fortement engagée aux causes de justice sociale et considère que les politiques de réduction des risques sont essentielles pour soutenir les personnes les plus vulnérables à la pauvreté et aux risques, lorsqu'elles sont appliquées dans une optique intersectionnelle.

Jessica Forbes

Jessica Forbes (elle)
Coordinatrice provinciale
Justice et sécurité publique - Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Jessica est coordonnatrice provinciale de la prestation de services intégrés au sein du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Elle défend les intérêts de la communauté et s'efforce de défendre des causes telles que la santé mentale des jeunes, l'égalité en matière de logement et les services d'intervention précoce. Elle a grandi à Riverview dans un foyer où le service communautaire était la norme, et a consacré sa carrière professionnelle à l'amélioration des services pour les communautés à haut risque. Jessica a enseigné à la maternelle dans une communauté des Premières nations, a travaillé sous la direction de l'ancienne députée Claudette Bradshaw en tant que coordinatrice professionnelle, a été superviseure du programme de logement pour la Société d'habitation du Nouveau-Brunswick et a été déléguée du Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse.

13h00 à 15h00 (HAE)

SÉANCE PLÉNIÈRE

Une voie à suivre : Les pratiques prometteuses de Cedar Blankets (atelier en anglais avec traduction simultanée en français)

Cet atelier partagera les leçons tirées de la collaboration de la BC Society of Transition Houses (BCSTH) Cedar Blankets : Building Wrap-around Supports and Reducing Barriers to Indigenous Women and Children in Transition Houses and Safe Homes (Créer un soutien global et réduire les obstacles pour les femmes et les enfants autochtones dans les maisons de transition et les foyers d'accueil). Cedar Blankets s'attaque aux obstacles qui empêchent les femmes autochtones victimes de violence d'accéder aux maisons de transition et aux foyers d'accueil non autochtones et de bénéficier d'un soutien et de services intégrés en Colombie-Britannique. Le modèle de prestation de services de Cedar Blankets met l'accent sur la sécurité culturelle, les pratiques tenant compte des traumatismes et de la violence, la prestation de services centrés sur les femmes et l'engagement communautaire.

Bien qu'elles soient victimes de violence de manière disproportionnée, les femmes autochtones et leurs enfants sont mal desservis par les maisons de transition et les foyers d'accueil de la Colombie-Britannique. Les recherches de la BCSTH indiquent que si les femmes autochtones accèdent fréquemment à ces services, elles les quittent plus tôt que les femmes non autochtones et ne bénéficient pas d'un suivi. Les recherches sur ce phénomène indiquent qu'il existe des obstacles majeurs à l'accès aux maisons de transition, qui sont enracinés dans l'héritage de la colonisation et du système des pensionnats.

Financé par Femmes et égalité des sexes Canada, ce projet quinquennal teste le modèle de prestation de services Cedar Blankets en tant que pratique prometteuse pour les organisations non autochtones afin d'améliorer l'accès des femmes autochtones et de leurs familles. Le modèle a été élaboré à partir de cercles de partage avec des femmes autochtones ayant vécu la violence, ainsi que d'enquêtes et d'entretiens avec le personnel. Quatre sites pilotes en Colombie-Britannique, opérant dans des communautés géographiquement diverses, ont reçu une formation, des ressources, une coordination et un soutien de la communauté de pratique pour mettre en œuvre le modèle de prestation de services "Cedar Blankets".

Dans cet atelier, les présentateurs partageront le parcours de Cedar Blankets depuis sa création jusqu'à aujourd'hui, en passant par les défis auxquels le secteur de la lutte contre la violence a été confronté pendant la pandémie. Les leçons tirées de Cedar Blankets seront utiles aux prestataires de services dans les domaines des services sociaux, de la lutte contre la violence et de la justice pénale. La BCSTH partagera son expérience de l'adaptation des ressources et du modèle de prestation de services de Cedar Blankets à des secteurs autres que ceux de ses sites pilotes. Enfin, ils partageront leurs espoirs d'un futur changement de paradigme dans les services de lutte contre la violence et de justice pénale pour les populations autochtones, et la façon dont la flexibilité du modèle Cedar Blankets renforce la sécurité culturelle, les soutiens efficaces et la communauté.

Cori Kleisinger (elle)
Coordinatrice du projet Cedar Blankets
Société des maisons de transition de la Colombie-Britannique
Vancouver, Colombie-Britannique

Cori est mère de cinq enfants et grand-mère de six. Elle a travaillé dans le domaine de la lutte contre la violence avec les familles dans divers rôles, de la première ligne à la gestion, et apporte 30 ans d'expérience dans les communautés urbaines autochtones et non autochtones. Née à Winnipeg pendant les années 60, Cori est d'origine mixte et utilise le privilège que lui confère son apparence européenne et la richesse de son expérience vécue pour défendre la justice sociale et faire en sorte que les familles et les communautés autochtones puissent transmettre leurs enseignements et leurs traditions pour la santé et le bénéfice des générations futures.

Tina Miller (elle)
Coordinatrice de la recherche et de la sensibilisation pour le Cedar Blankets Project
Société des maisons de transition de la Colombie-Britannique
Vancouver, Colombie-Britannique

Tina est membre de la nation Nisga'a et vit depuis plus de 20 ans sur le territoire Syilx, également connu sous le nom de West Kelowna, en Colombie-Britannique. Elle est mère célibataire de quatre enfants et mère de deux petits-fils. Tina est titulaire d'un baccalauréat en administration des affaires, a co-organisé les vigiles annuelles du MMIWG2S à Kelowna (2014-2019) et a fait du bénévolat auprès du Patient Voices Network, du BC Patient Safety Quality Council et de l'Organisation des normes de santé du Canada. Elle travaille également à temps plein avec le BC First Nations Justice Council en tant que chercheuse pour le Indigenous Women's Justice Plan.

Plenary - Cedar Blankets

CÉRÉMONIE DE CLÔTURE